CHARLES DESPIAU

Charles Despiau est né le 4 novembre 1874, à Mont-de-Marsan.

Son père, comme son grand-père, était plâtrier.

Charles Despiau accomplit sa scolarité au lycée de sa ville, où il ne brille en aucune matière, sauf le dessin et les arts plastiques.

Son talent est remarqué par son professeur de dessin qui le pousse dans la voie des Beaux-Arts, voie que ses parents vont encourager également, ses premiers admirateurs, sans doute.

En 1892, à l’âge de dix-sept ans, il s’inscrit à l’école des Arts décoratifs, à Paris, pourvu d’une bourse départementale qui l’aide à s’installer dans la capitale.

En dehors de ces études, il apprend à tailler la pierre avec des praticiens, dont, finalement, Halou (1900 - 1901). Il tentera, début 1894, le concours d’entrée à l’école des Beaux-Arts.C’est un échec. Un échec qui ne l’empêche pas de s’inscrire aux Ateliers de l’Ecole ; il choisit celui de Barrias.

Un an plus tard, il repasse le concours et est admis début mars 1895. Il a vingt et un ans.

Le service militaire obligatoire interrompt ses études, puis il retourne aux Beaux-Arts. Même s’il y remporte un prix au “concours de figure modelée”, Charles Despiau est loin de l’enseignement académique de l’Ecole : seule, ici, une bonne technique lui vaut une récompense.

Il ne s’affranchit pas tout de suite de l’Ecole car il a besoin de sa bourse départementale pour vivre. Il a, depuis longtemps déjà, commencé à fréquenter les musées, à emplir son regard de formes classiques, particulièrement des antiques.

C’est là que va sa préférence.

 

. En 1904, il épouse Marie Rudel dont il est passionnément amoureux.

 

Elle lui servira plusieurs fois de modèle et cette très jolie femme lui inspirera ses premiers portraits, épris de vie intérieure et de caractère qu’il saura si bien développer tout au long de sa vie. Les débuts du couple sont particulièrement difficiles. Charles Despiau ne gagne pas de quoi faire face aux dépenses du ménage et, pour joindre les deux bouts, ils colorieront tous deux des cartes postales.

Cependant Charles Despiau persiste dans la voie qu’il s’est tracée. Têtu ? sans doute, et à juste titre. Il remporte des succès d’estime élogieux, mais qui lui procurent peu de commandes, ces commandes qui seront longues à venir.

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